Publié le 03/12/2007 à 12:00 par ravachol
NATHALIE
Qu'avait-elle donc vécu pour ne vouloir plus vivre,
Pour n'avoir plus envie d'étre encore dans la vie?
Qu'avait-elle entrevu pour refermer ce livre
Sur le premier chapitre et sa mélancolie?
Quel amour manquait-il,ou bien quelle étincelle
Pour donner à ses jours la flamme et la chaleur,
Lui faire penser enfin que la jeunesse est belle,
Faire rire son regard et faire battre son coeur?
On ne saura jamais,elle ne pouvait répondre
Enfermée dans l'oubli et l'immobilité;
Peur de s'aventurer au dela de son ombre,
D'avenir incertain,de la floue vèrité?
Elle avait du rèver un peu trop d'idéal,
De ce grand beau parfait nourri au fond de soi
Et les cailloux pointus du quotidien banal
Ont arrétè sa vie sur bien trop de pourquoi...
.M. GENESTE
PS: se poeme et aussi pour mon pote francois P
Publié le 02/12/2007 à 12:00 par ravachol
Publié le 02/12/2007 à 12:00 par ravachol
Publié le 01/12/2007 à 12:00 par ravachol
Publié le 30/11/2007 à 12:00 par ravachol
Les écoles de la République
Dans nos écoles,mosaiques
De blancs,de noirs ou de métis,
Jaunes et rouges,filles ou fils
De mulsumans,de catholiques,
Protestants,juifs ou autre foi,
Croyants, athées ou agnostiques
Son égaux sous la méme loi
Celle de notre République.
.M. GENESTE
Publié le 29/11/2007 à 12:00 par ravachol
ANGOLAl
Il y a si longtemps que je me heurte à toi
l'Angola,
car voila quarante ans que j'ai croisé tes yeux
dans des regards humains,perdus et douloureux.
PORTUGAL 62.
D'abord ce soldat blanc,un soir,au portugal
qui cachait contre lui dans un geste banal
les moignons de ses mains
et dont yeux les fiévreux se plantaient dans les miens
comme des lances vives
car ses lévres serrées voulaient que je décrive
la douleur étouffée,
la peur hallucinante,
les fuites,hurlements,les épaves sanglantes
qui étraignaient le sol comme un vain bouclier,
les ventres dépouillés
et les sexes tranchés,toutes ces plaies béantes
et jamais refermées.
Petit soldat de l'Angola
tu étais pourtant beau et tu avais mon age,
mais tout ce fou passé écrit sur ton visage
t'avait déja tué.
TOULOUSE
à partir 68.70
Puis j'ai vu arriver sur les bancs de mes classes
des petits noirs craintifs aux silhouettes lasses
qui frolaient nos murs blancs pour se mettre à l'abri
de ce trop lourd passé qui pesait sur leur vie,
qui faisait d'un gamin un veillard de dix ans,,
d'une maigre fillette déja une maman
pour d'autres orphelins.
J'ai vu tous ces enfants ne demandant plus rien
car il redoutaient tout.
1986... J'ai vu quinze ans après les tootsi,les hutus
qui menaient à nouveau des guerres fratricides
et poursuivaient encore l'horrible génocide,
tous les corps mutilés qui gonflaient dans les rues,
cadavres égorgés dans les maisons repues,
de rares rescapés aplatis dans les champs
sous les cannes sucrées,nourrissant,protégeant
pendant tant de semaines.
pourquoi donc tant de haine?
1995.96 J'ai su les chars poussant des tonnes de carcasses,
j'ai su les camps pourris de hordes qui s'entassent,
tout cela recouvert par des hommes muets
qui dètournaient les yeux,pour pouvoir exister...
2002 La guerre contre les blancs est devenue guerre noire;
quand auras-tu la paix? comment peut-on y croire
lorsqu'on voit défiler dans nos télevisions
tous ces gens affamés revètus de haillons
sur leur peau craquelée, qui s'ulcère et se fend
qui implore de l'eau, cette main qui se tend
si recroquevillée
par si grande souffrance!
O mon humanité
est-ce la ton enfance?
Si belle terre d'Afrique
nous aimons ta chaleur,écoutons ta musique
mais pour se soir encor
les tam-tam ont cogné pour parler de la mort.
M.GENESTE
Publié le 28/11/2007 à 12:00 par ravachol
Ma liberté
C'est de choisir ma route et de suivre ma voie
De faire ce qui me plait sans jamais faire de tort
D'avancer sans contrainte,sans entrave,sans loi,
De m'essayer à vivre avant que d'etre mort
Et d'aimer m'amuser pour ne pas etre triste
Et merde pour celui qui me dit anarchiste!
Je veux rire de ces fous qui entassent l'argent
Et combattre celui qui asservit les hommes
Par le fer ou bien l'or,ou qui fait croire aux gens
Qu'il n'est pire péché que de croquer des pommes;
Je prefère des plaisirs établir une liste
Et merde pour celui qui me dit anarchiste!
Le savoir est à tous,on doit le conquérir,
Le partager aussi,sans chercher à régner,
Il faut choquer l'esprit pour qu'il puisse s'ouvrir,
Renverser les tabous pour un jour délivrer
Tous nos frères humains de leurs vains fètichistes
Et merde pour celui qui me dit anarchiste!
. M . GENESTE.
Publié le 28/11/2007 à 12:00 par ravachol
Libres?
Dieu nous a créés libres!
Disait l'homme d'église
Faisant agenouiller
Fidèles sous emprise.
Bats-toi pour etre libre!
Disait le commandant
En regardant tomber
Le fantassin confiant.
Suis-moi pour etre libre!
Disait le politique
En envoyant voter
Crédules et pratiques.
Comment puis-je etre libre?
Se disait le penseur
Regardant moutonner
Ses frères et ses soeurs.
.M.GENESTE.
Publié le 27/11/2007 à 12:00 par ravachol
En vers et contre tous...
En vers et contre tous je dèfendrai mes droits
A dire ce que je veux et vivre à ma facon
Dans un monde guéri de la coercition
Que font peser sur lui les hommes et leurs lois,
A manger sainement,à boire de l'eau pure,
Me chauffer au soleil dans l'herbe verdoyante
Et tendre à mon voisin une main accueillante
Quelle que soit la couleur que lui donna nature.
En vers et contre tous je dèfendrai mes droits
De ne pas croire aux dieux,ni aux politiciens,
De prèférer aux fats le petit citoyen
Qui fait marcher sa tete en remuant ses doigts,
Ecoute sa raison,laisse parler son coeur
Et vit pour exister,sans soucis de richesse,
De gloire ou de destin,possédant la sagesse
De trouver beau le jour en admirant la fleur.
.M. GENESTE.
Publié le 27/11/2007 à 12:00 par ravachol