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Nom du blog :
ravachol
Description du blog :
ce blog contiendra principalement des textes(chansons,poemes)engagés ou pas,et des images diverses
Catégorie :
Blog Art
Date de création :
15.11.2007
Dernière mise à jour :
20.10.2015

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ACTES ET FAIT DE L'histoire de france

VIE ET éXéCUTION DE JEAN-CALAS

Publié le 15/04/2008 à 12:00 par ravachol
VIE ET éXéCUTION DE JEAN-CALAS
L'AFFAIRE CALAS



Les faits




19 mars 1698 : naissance à Lacabarède, près de Castres, de Jean Calas, de famille protestante; l'enfant reçoit quatre jours plus tard le baptême de pure forme de l'Eglise catholique.
19 octobre 1731 : Jean Calas épouse Anne-Rose Cabibel, protestante comme lui. Il est installé depuis 1722 comme marchand lingier rue des Filatiers à Toulouse. Le couple aura quatre fils (Marc-Antoine, Pierre, Louis et Donat) et deux filles, Anne et Anne-Rose.
7 novembre 1732 : Baptême de Marc-Antoine Calas.
1756 : Conversion au catholicisme de Louis, peut-être due à l'influence de la servante très pieuse Jeanne Viguière.
18 mai 1759 : Marc-Antoine Calas, reçu bachelier en droit, ne peut obtenir des autorités ecclésiastiques le certificat nécessaire à la soutenance des actes de licence. Il se résigne mal à vivre dans la maison paternelle.
24 janvier 1761 : Lettre du subdélégué de Toulouse à l'intendant du Languedoc faisant état de la mauvaise volonté de Jean Calas à subvenir aux besoins de son fils Louis, qui ne vit plus sous le toit familial.


13-14 octobre 1761 : Marc-Antoine Calas est trouvé étranglé au rez de chaussée de la maison. Le capitoul David de Beaudrigue mène l'enquête. Il est peut-être vite influencé par la rumeur attribuant le meurtre à la fureur de Jean Calas, motivée par une prochaine conversion de son fils au catholicisme.
15 octobre 1761 : Interrogatoire sur écrou de Jean Calas, de son fils Pierre, et de Gaubert Lavaisse, leur invité le soir du drame. Les accusés soutiennent d'abord la thèse du meurtre par un inconnu, puis, sur le conseil de leurs avocats, révèlent avoir trouvé Marc-Antoine pendu. Ils auraient maquillé ce suicide en meurtre et menti aux enquêteurs pour épargner au défunt la honte d'un crime contre soi-même.
18 novembre 1761 : Sentence des Capitouls affirmant la culpabilité des accusés, Jean, Anne-Rose, Pierre Calas, Jeanne Viguière et Lavaisse. Ceux-ci plaident leur innocence et font appel devant le Parlement de Toulouse.
9 mars 1762 : Le Parlement, jugeant d'après les éléments d'enquête des Capitouls, disjoint cependant les cas des accusés et, après hésitation, par huit voix sur treize, condamne au supplice le seul Jean Calas.
10 mars 1762 : Jean Calas meurt roué, place Saint-Georges, en proclamant son innocence "avec une fermeté inconcevable".
18 mars 1762 : Jugement des co-accusés. Pierre est banni, sa mère, Jeanne Viguière et Lavaisse sont acquittés.



C'est derrière cette porte que fut retrouvé le corps de Marc-Antoine : les deux battants ouverts avaient permis de soutenir le mandrin d'un rouleau de tissu où le malheureux avait fixé un corde.
Calas roué place Saint-Georges.
(gravure de Dodd)

Le monitoire était une sorte d'appel à témoins. Il était lu et placardé dans les églises. Les rumeurs recueillies constituaient des quarts de preuves. En les additionnant, on «prouvait» ainsi la culpabilité des accusés. Voltaire s'indigne : «Ces Visigoths ont pour maxime que quatre quarts de preuve, et huit huitièmes, font deux preuves complètes, et ils donnent à des ouï-dire le nom de quarts de preuve et de huitièmes. Que dites-vous de cette manière de raisonner et de juger ? Est-il possible que la vie des hommes dépende de gens aussi absurdes ?» Le monitoire diffusé pour Calas était un monument de partialité : l'hypothèse du suicide n'était même pas soulevée, le désir de conversion de Marc-Antoine passait pour une certitude. «Avec un pareil acte, écrit Michelet, le procès était tout fait, tout jugé.»



pour plus d'info cliqué sur le liens si dessous !..

RAVACHOL











PS:pour avoir les gravures de l'époque avec le texte si dessus cliqué sur le lien!..http://www.site-magister.com/afcal.htmet en plus avec cette autre liens les documents du procéshttp://membres.lycos.fr/aphgtoulouse/calas/dossiers/calas/page1.htm


RAVACHOL

LA COMMUNE- 1871

Publié le 01/10/2009 à 21:24 par ravachol
LA COMMUNE- 1871
(barricade de la place Blanche défendue par les femmes)

Vidéo Youtube

Commune de Paris (1871)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Commune de Paris et Communards (homonymie).
La Commune de Paris désigne une période insurrectionnelle à Paris qui dura deux mois environ, du 18 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai). Cette insurrection contre le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel, établit une organisation proche de l'autogestion pour gérer la ville.

Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Le Creusot, Limoges[1]), des communes furent proclamées à partir du 23 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées. Pour Karl Marx, c'est la première insurrection prolétarienne autonome.


liens wikipedia:http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)














Arthur Rimbaud — Poésies


L’Orgie parisienne
ou Paris se repeuple
L’Orgie parisienne/Édition Vanier 1895



[ 31 ]
L’ORGIE PARISIENNE
OU

PARIS SE REPEUPLE



Ô lâches, la voilà ! dégorgez dans les gares !
Le soleil expia de ses poumons ardents
Les boulevards qu’un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité belle assise à l’occident !



Allez ! on préviendra les reflux d’incendie,
Voilà les quais ! voilà les boulevards ! voilà,
Sur les maisons, l’azur léger qui s’irradie,
Et qu’un soir la rougeur des bombes étoila.



Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L’ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches,
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

[ 32 ]





Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes.
Le cri des maisons d’or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue, ô buveurs désolés,



Buvez. Quand la lumière arrive intense et folle
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n’allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs,



Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l’action des stupides hoquets
Déchirants. Ecoutez, sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !



O cœurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables…
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !



Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d’enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : ô lâches, soyez fous !

[ 33 ]





Parce que vous fouillez le ventre de la Femme
Vous craignez d’elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.



Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu’est-ce que ça peut faire à la pudeur Paris.
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !



Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de Batailles,
Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus !



Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires,
Un peu de la bonté du fauve renouveau,



O cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l’Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

[ 34 ]





Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !



Et ce n’est pas mauvais. Tes vers, tes vers livides
Ne gèneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n’éteignaient l’œil des Cariatides
Où des pleurs d’or astral tombaient des bleus degrés.



Quoique ce soit affreux de te revoir couverte
Ainsi ; quoiqu’on n’ait fait jamais d’une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! »



L’orage t’a sacrée suprême poésie ;
L’immense remuement des forces te secourt ;
Ton œuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au cœur du clairon lourd.



Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des maudits ;
Et ses rayons d’amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront , voilà ! voilà ! bandits !

[ 35 ]





− Société, tout est rétabli : − les orgies
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire aux murailles rougies
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !



Mai 1871.