FABLES de L'ANE ROUGE,pour betes & gens

La pie et le corbeau



Un corbeau croassait,criant la fin du monde
Au moineaux apeurés qui l'écoutaient proner,
Et à tous les serins qui entraient dans sa ronde
Il promettait-certain!- de les ressuciter.
Dame pie qui passait alors dans le bocage
l'entendit criailler
Et lui tint ce langage:
"Allons,Maitre Corbeau,croyez-vous bien séant
De promettre la mort pour nous apprendre à vivre?
Chanterai-je ainsi que vous me croiriez ivre
Ou bien folle à lier.
Vivez donc ici-bas,
Ou la terre est certaine,
Et ne promettez pas
Dans vos calembredaines
Un monde bien meilleur, que nul n'a jamais vu,
Par un couloir de mort, dont nul n'est revenu."
Mais serins et moineaux
A cervelle d'oiseaux
Traitant la pie
D'impie
Suivirent le corbeau
Et y perdirent la vie.


.M.GENESTE

Au tribunal des hommes un juge a condammé
Un vrai coq de la ville à cesser de chanter
En lui infligeant une amende
Pour tout son qu'il ferais entendre.
Le maitre ne fabricant pas d'or
Pour payer ses éclats de voix
C'ètait le condammer à mort!
Facheux précedent pour la loi...
En avons nous révé des villes à la campagne!...
La nature vient à nous,et nous la refusons:
L'écologie ne vaut que pour les élections-
Le choix a étè fait:créons des coqs muets,
Entendons seulement l'oiseau enregistré
A notre heure,bien cadré dans la lucarne ètroite:
De toutes les facons on doit le mettre en boite,
Il ose nous troubler!
Adieu la vigilance!L'homme est sourd à l'organe
Du coq choisi naguère pour le représenter:
Le français veut dormir!
Il fait taire le coq,
Et laisse braire les anes....


M.GENESTE



PS:petit com perso!!!je suis en pétard car il y a des gens(anonymes bien sur!!)qui ne respecte pas les com des visiteursil se permette de critiqué de facons injurieuse,je demandes gentiment a ses personnes d'évité se genre de choses!!si cela ne vous convient pas vous pouvais quitter le blog (je vous si encourage vivement)et rester chez vous avec votre bétise et votre intolérance,merci.(liberté d'etre et de pensée,vous arrivé à comprendre se que sa signifie).
RAVACHOL

Ne laissons pas braires les anes!!!!!

Triste est le chant du loup,le soir au fond des bois:
Pas de faon égaré,pas de biche aux abois,
Pas de petit poucet,ou de chaperon rouge,
Mème de mere grand....
En somme rien qui bouge
A mettre sous la dent.
Le vieux loup affamé,désolé,se lamente,
En engeulant la lune,qui prèfère s'éclipser.
Tandis que notre loup continue de hurler
Un chasseurde fantome- espèce peu fréquente
Mais crédule à souhait,en entendant ces cris,
Se méprend sur le cas
Et transporte ses pas
Jusque dans les taillis.
Le loup éberlué,voyant l'homme surgir,
Armé d'une lanterne et de quelque gri-gri
S'arrèta de glapir,et manqua s'étrangler.
Il reprit ses esprits
Pour,fort civilement, le convier à diner.
C'est ainsi que la bète aprécia la bétise.
Si cette histoire te plait,
Viens,
Qu'il te la redise.

M.GENESTE

PS: petit com perso!!fantomes,esprits,miracles,martiens,dieux,ou ovni,toutes ses choses auquels crédule crois!!!! TOUS cela ma foi jamais je n'en vois,savaient vous pourquoi?!!NON?!!! je vais vous le dire ,cela n'existe pas!!!!!
RAVACHOL

Quelle triste époque que la notre!

Qu'il était beau le temps passè..

Aux lointains temps préhistoriques,nos ancètres étaient bienheureux

Vivant si près de la nature qu'il dormaient à mème le sol.

Ils ne chassaient que pour manger,méme s'il se mangeaient entre eux.

Au divin temps des pyramides,le culte roi prit son envol:

Pour entasser sur tas de pierre autour de dieux mal empaillés

Combien de coups,combien de peine ,et de corps humains sacrifiés.

Il est plus beau de faire la guerre en égorgeant un ennemi

A main nue,à coups de pierres,qu'avec la balle d'un fusil.

Se battre pour un os de renne,un arpent de pré,une femme

Ou un vase: c'est si simple, si naturel! Maintenant le monde s'enflame

Pour une idée, pour un concept artificiel de liberté,d'égalité.

Quelle triste époque que la notre!

Qu'il était beau le temps passé...

Esclaves,serfs,ou noirs,ignoraient le chomage.

Les microbes réglaient la surpopulation,

La peste écrémait,sans privilége d'age,

La famine évitait de payer les pensions.

On respirait à plein l'air pur des grandes villes

Embaumées de crotin,de boue,et de lisier,

Le cheval ètait roi:pas une automobile

Apeurant le corbeau posè sur le fumier.

Les jeunes n'abusaient de la télévision,

Ne singeaient le chanteur,ne jouaient la starlette,

Ils étaient dans la mine à pousser un wagon,

Ou bien sous le métier à pousser le navette.

Vieillies,déformées,sans un cri,un murmure,

Les mères ne portaient alors que sur le dos,

Serviles,aliénées,car telle est la nature

Qu'en leur ventre,chaque an,bourgeonnait un marmot.

Quelle triste époque que la notre!

Qu'il était beau le temps passé...

Réveur,regrette-le ,car tu as tous les droits

Et hier parait si beau,lorsqu'on a rien à faire...

Moi,je songe à tous ceux qui ont meurtri leurs doigts,

Qu'on a plié,cassé,méprisé,et fait taire.

Je vois tout ce qui change,ou qui se bonifie,

Et la chance que j'ai...de vivre..aujourd'hui.

Quelle belle époque que la notre!

Qu'il était dur, le temps passé...


M-G



PS:le monde change,et la vie s'améliore, à nous de faire en sorte qu'elle ne régresse pas ....


RAVACHOL

Oeil de topaze froid,a fixité de verre,

Balayant l'horizon pour y chercher sa proie

Qu'il emporte sans bruit,en éffleurant la terre,

L'aigle tombe du ciel,d'ou il sème l'éffroi.




Il regarde de haut,mais il mange petit:

Rat,serpent,mulot,quelque pauvre vermine,

Charogne putréfièe combleront l'appétit

Et l'estomac du roi à la si fière mine.




Ainsi vont les requins de la terre ou des cieux,

S'attaquant aux soumis,et croquant le fretin

Avec délectation,mais fuyant de leur mieux

L'affrontement égal,dans un mépris hautain.



M-G



PS:ho! combien ils sont nombreux ses " requins & ses aigles"malheureusement!...


RAVACHOL

LES VIEUX MARIS


Deux voisins devisaient autour d'une bouteille:
"Moi, disait le premier,je voudrai que ma vielle
Le devienne un peu moins,
Et de moi prenne soin."
-"Quels sot! dit le second,
Moi je souhaite un tendron
Aguichant ,bien tourné,
En place de ma femme,que j'ai assez baisée.
Le diable,qui passait par la,
Entendit les deux vieux,et leurs voeux exauça.
La femme du premier de fort peu rajeunit,
Mais assez cependant pour aviver son lit,
Le second court encore dans toute la maison,
De l'église au bosquet,à travers le village,
Il cherche sa catin,et en perd la raison,
Car femme de vingt ans ne vaut rien,pour son age.

M-G

PS:je remerçi l'auteur pour cette fable"tirer de son livre LES FABLES DE L'ANE ROUGE"
j'aime beaucoup la morale de cette fable!..PAS VOUS?!....

RAVACHOL

Tango de la loutre
(vite-vit_lent)


Une loutre tanguait,portée par les courants,

Alanguie sur le dos,au doux creux de la houle,

Savourant un ormeau à petits coups gourmands

En surveillant la cote,ou se pressait la foule.

- "Que font ses agités,se disant en vacances,

A courir en tous sens,comme vrais forcenés,

Sur des cailloux brulants,souillés d'une huile rance,

Criant comme volaille,tombant congestionnés

Pour rotir sur le sable,tels seiches échouées?..

Est-ce la bien les memes qui au long de l'année

Se disent épuisés par des courses inutiles,

Le métro,la voiture,et les travaux futiles

Qui sont leur ordinaire,et font vivre ces gens

Ayant peur de risquer de perdre un peu de temps?

Ils sont trop occupés pour pouvoir se nourrir

De l'eau et de la terre,qu'il sauraient cultiver ,

Et se multiplient trop ,au péril d'en mourir,

Paradoxe,engrenage,qui ne sait s'arréter,

Pas plus que leurs ébats,qui viennent me saouler...

On les a trop dressée à une vie active:

Meme de leur repos ils n'osent profiter!

Pour moi,je vais dormir:il faut bien que je vive."


M-G

Quand un homme se sent seul;et qu'il reve d'amour,
Il prend son pardessus,et s'en va faire un tour
Du coté des trottoirs,ou l'amour tarifié
Lui coute un bifton,pour un simple baiser,
Une bouche empruntée,et qui n'a rien a dire.
Il pose son paquet ,et après il se tire.
Puis dans un verre d'alcool il cherche à se noyer
Pour oublier son coeur.....s'il a des sentiments.
Du coté féminin,il en est autrement:
Quand une femme se sent seule,
Ca la ravage ,elle fait la gueule,
Regarde la sienne,et tout en pleurs
D'écouvre qu'elle est" à faire peur".
Elle se demande ce qu'elle a fait
Pour qu'on ne veuille pas l'aimer,
S'abime dans les liste d'annonces
Ecrit trois lignes ,et puis renonce
A se vendre comme une poupée
Gonflée de phantasme bizares,
Bonne à tout faire,et puis jetée
Amants et maris se font rares....
Lui faut-il gagner au loto
De quoi s'offrir un gigolo,
Ou descendre dans la rue
Trouver des mains pour sa peau nue,
Se vendre elle meme ,ou bien payer
Un homme pour ses bons services.
Mais la encore,c'est du vice:
C'est elle qui se fait baiser.


M-G



PS:beau texte non?!..Je suis evidement assez d'accord avec son contenu ,mais je me permet juste de dire ceçi!..tous les hommes ne prennent pas leurs pardessus....

ravachol