TEXTES DE CHANSONS
Publié le 01/04/2008 à 12:00 par ravachol
Mickey3d:album matador
Cracher dans l'étang,fouiller dans les ordures
Aux insectes vivants,leurs mener la vie dure
Et pisser dans le vent,éviter nos chaussures
Avec des cerfs- volants,dépasser les voitures
Sauter dans les flaques,déssiner sur les murs
Une porte qui claque,la fin d'une aventure
J'ai tourné la plaque,c'est la déconfiture
On dirait que l'Irak,en prend plein la figure encore
Je n'suis plus un enfant,je la connais la vie
Mais je n'ai pas le temps
De venir a Paris,car dans les yeux des gens
Il y a comme la pluie
Qui tombe doucement...
...VAMOS!
ps:pour l'instant j'ai pas la musique mp3 je la cherche!..
RAVACHOL
Publié le 25/05/2008 à 12:00 par ravachol
PATER NOSTER
Notre père qui est aux cieux
Restez-y
Et nous nous reterons sur terre
qui est quelques si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de chine
Sa rivière de Morlaix
Ses betises de Cambrai
Avec son océan Pacifique
Et ses deux bassins aus Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Eparpillées
Emerveillées elles-mèmes d'etre de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jeune fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leurs tortionnaires
Avec les maitres de ce monde
Les maitresses avec leurs prètres leurs traites et leurs
Rèitres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et les vieux c o n s
Avec la paille de la misère pourissant dans l'acier des
canons
Jacques Prévert
Publié le 02/11/2009 à 18:33 par ravachol
ps:je m'escuze mes cette chanson et introuvable alors faute de mieux je met la musique de frédéric CHOPIN pour accompagné se magnifique texte!...
La marche funèbre des enfants morts dans l'année
Paroles et musique : Henri Tachan
Elle est plus triste que celle de Frédéric Chopin.
On l'entend pas dans les églises, l'dimanche matin.
Sa voix est lancinante comme celle d'un nouveau-né,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Elle n'est pas mélodieuse, elle n'est pas sérénade.
Elle ne sera jamais classée au Hit Parade.
Personne ne la retient. Elle ne fait pas danser,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
On la joue humblement, sans tambours ni trompettes.
Aux quatorze juillets, elle n'est pas de la fête.
Son cri est inconnu de toutes les armées,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Eh ! Vous les pères lapins aux bruyantes marmailles,
La chair de votre chair n'est que chair à mitraille.
Ecoutez donc cet air quand vous forniquez,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Le temps de mettre bas bêtement, c'est fini.
Les vrais parents sont ceux qu'un petit a choisis,
Un petit qui appelle « Au secours, s'il vous plaît. »
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Messieurs les Présidents, du haut de vos tribunes
Où coulent vos harangues et le sang à la une,
Il me semble qu'en sourdine, c'est vous qui entonnez
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Ô gens de gauche de nulle part, ô, gens de droite,
Adultes charitables, esprits forts et coeurs moites,
Oyez dans votre orchestre cet air désaccordé :
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Elle est plus triste que celle de Frédéric Chopin.
On l'entend pas dans les églises l'dimanche matin.
Sa voix est lancinante comme celle d'un nouveau-né,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Publié le 02/11/2009 à 18:41 par ravachol
L'amour et l'amitié
Paroles et musique : Henri Tachan
Entre l'amour et l'amitié,
Il n'y a qu'un lit de différence,
Un simple "pageot", un "pucier"
Où deux animaux se dépensent,
Et quand s'installe la tendresse
Entre nos corps qui s'apprivoisent,
Que platoniquement je caresse
De mes yeux ta bouche framboise,
Alors l'amour et l'amitié
N'est-ce pas la même romance ?
Entre l'amour et l'amitié
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...
Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbelé des frontières,
Nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pote ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors qu'l'amour et l'amitié
Ont la mêm'e gueule d'innocence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...
Entre l'amour et l'amitié,
La pudeur a forgé sa chaîne
A la barbe du Monde entier
Et de ses gros rir'es gras de haine.
Bon an, mal an les deux compagnes
Se dédoublent où bien s'entremêlent
Comme, sur la haute montagne,
Le ciel et la neige éternelle.
Entre l'amour et l'amitié
Se cache un petit bout d'enfance.
Entre l'amour et l'amitié
Il n'y a qu'un lit de différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie !
Publié le 02/11/2009 à 19:01 par ravachol
Les PD
Paroles: Henri Tachan
Musique: Jean-Paul Roseau
Délicatement peint de fond de teint postiche,
Les paupières huilées sur leurs grands yeux de biche,
Tondus, absaloniens ou tendrement bouclés,
Ils vont à petits pas, dodelinant des miches
Les PD
Ficelés et moulés de pantalons étroits,
Sur leurs pattes fragiles, ils marchent trois par trois,
Leur fin minois couvert de lunettes teintées,
Ils vont comme pucelles entrelacées du doigt
Les PD
Il faut dire qu'ils ressemblent trait pour trait, point par point,
Tellement à leurs soeurs, les femmes, ces catins,
Que beaucoup, comme moi, honteusement trompés,
Se retournent en sifflant sur leur chute de reins
Les convertis, dit-on, font d'excellents bourreaux,
Et les pires athées font les meilleurs dévots,
Est-ce à dire, Gide en main, comme livre sacré,
Que les coureurs de jupe seront tous et bientôt
Des PD
Que le dernier carré de purs, d'incorruptibles,
Va sentir quelque part sauter quelque fusible,
Et reniant la tiédeur d'une paire de seins nacrés,
Va plonger dans l'ersatz, le nouveau combustible
Des PD
Est-ce à dire que bientôt les femmes, ces voleuses d'hommes,
Parquées dans des ghettos, bien après l'oncle Tom,
Inévitablement seront un jour forcées
De croquer le gigot à la place de la pomme
Moi qui suis, Dieu soit loué, fierté congénitale,
Le chevalier servant des amours dites normales,
Du haut de mon donjon, je rêve de chasser,
Jusqu'au dernier impie cette secte infernale
Des PD
Mais vite fatigué de chercher médecine
A cette épidémie aux antiques racines,
Je les laisse un peu plus toujours proliférer,
Y trouvant en retour plus de femmes câlines
Brav' PD
Qu'ils le deviennent tous, de tous lieux, de tous bords,
Des truands de Pigalle aux châtelains de Chambord,
Et se réalisera ce vieux rêve insensé
Voir toutes les Vénus se disputer mon corps
Et lorsque rassasié de la chair féminine
Mon goût de forniquer ne s'ra plus que routine
Tournant enfin le dos sans en faire tout un plat
Peut-être vais-je crier à tous ces PD-là
"Et s'il n'en reste qu'un je serai celle-là"
Publié le 02/11/2009 à 19:05 par ravachol
J'ai pas vécu
Paroles et musique : Henri Tachan
Belles familles que j'entends
Dire qu'il faut mettre vos enfants
Dans des collèges religieux
Pour qu'ils travaillent beaucoup mieux
Regardez-moi là, bien en face,
Moi le rescapé de ces rapaces,
Moi qui plus de trente ans après
Bouffe et rebouffe du curé!
J'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
Quand nous étions à la chapelle,
Si la musique me semblait belle,
Je trouvais leurs paroles d'évangile
Architotalement débiles
A sept heures trente chaque matin
C'était la messe et j'avais faim,
Chaque matin dans les vitraux
J'voyais des chocolats biens chauds!
J'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
Toutes les nuits dans le dortoir,
Les mains sur les draps dans le noir
J'agitais des pensées vénales
Guetté par l'abbé-la-pédale
Le mystère de l'incarnation
Ma faisait gonfler le pantalon:
Faut dire que la Vierge Marie
Fut la seule femme que je vis!
J'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
Il y avait bien mad'moiselle Bure,
L'Alsace au milieu de la figure,
La règle en fer que je te cogne
Et que je te jouis sur les pognes
Pardon, j'oubliais l'infirmière,
Pauvrette au regard de travers,
Dans ma cuisse j'ai planté une lame
Rien que pour sentir des doigts de femme
J'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
Lorsque tu sors de cet endroit
Vois-tu tu marches beaucoup moins droit,
Pitié pour les petits bossus
De votre religion d'mon cul!
A la première jupe entrevue
Je titube comme si j'ai bu
C'est vrai que les jupons, c'est normal,
Tous ces curés les portaient mal!
J'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
Et aujourd'hui que je suis grand
J'ai tant à rattraper, j'ai tant
Manqué de tendresse et de femmes,
Tant pris de bleus, de coups à l'âme,
Qu'à quarante et quelques années,
J'ai comme l'impression que j'suis pas né,
Qu'on a saccagé mes quinze ans,
J'ai comme l'impression simplement
Q'j'ai pas vécu...
J'ai pas vécu!
ps: une de celle que je prefere
ravachol