Publié le 02/11/2009 à 19:01 par ravachol
Les PD
Paroles: Henri Tachan
Musique: Jean-Paul Roseau
Délicatement peint de fond de teint postiche,
Les paupières huilées sur leurs grands yeux de biche,
Tondus, absaloniens ou tendrement bouclés,
Ils vont à petits pas, dodelinant des miches
Les PD
Ficelés et moulés de pantalons étroits,
Sur leurs pattes fragiles, ils marchent trois par trois,
Leur fin minois couvert de lunettes teintées,
Ils vont comme pucelles entrelacées du doigt
Les PD
Il faut dire qu'ils ressemblent trait pour trait, point par point,
Tellement à leurs soeurs, les femmes, ces catins,
Que beaucoup, comme moi, honteusement trompés,
Se retournent en sifflant sur leur chute de reins
Les convertis, dit-on, font d'excellents bourreaux,
Et les pires athées font les meilleurs dévots,
Est-ce à dire, Gide en main, comme livre sacré,
Que les coureurs de jupe seront tous et bientôt
Des PD
Que le dernier carré de purs, d'incorruptibles,
Va sentir quelque part sauter quelque fusible,
Et reniant la tiédeur d'une paire de seins nacrés,
Va plonger dans l'ersatz, le nouveau combustible
Des PD
Est-ce à dire que bientôt les femmes, ces voleuses d'hommes,
Parquées dans des ghettos, bien après l'oncle Tom,
Inévitablement seront un jour forcées
De croquer le gigot à la place de la pomme
Moi qui suis, Dieu soit loué, fierté congénitale,
Le chevalier servant des amours dites normales,
Du haut de mon donjon, je rêve de chasser,
Jusqu'au dernier impie cette secte infernale
Des PD
Mais vite fatigué de chercher médecine
A cette épidémie aux antiques racines,
Je les laisse un peu plus toujours proliférer,
Y trouvant en retour plus de femmes câlines
Brav' PD
Qu'ils le deviennent tous, de tous lieux, de tous bords,
Des truands de Pigalle aux châtelains de Chambord,
Et se réalisera ce vieux rêve insensé
Voir toutes les Vénus se disputer mon corps
Et lorsque rassasié de la chair féminine
Mon goût de forniquer ne s'ra plus que routine
Tournant enfin le dos sans en faire tout un plat
Peut-être vais-je crier à tous ces PD-là
"Et s'il n'en reste qu'un je serai celle-là"
Publié le 02/11/2009 à 18:41 par ravachol
L'amour et l'amitié
Paroles et musique : Henri Tachan
Entre l'amour et l'amitié,
Il n'y a qu'un lit de différence,
Un simple "pageot", un "pucier"
Où deux animaux se dépensent,
Et quand s'installe la tendresse
Entre nos corps qui s'apprivoisent,
Que platoniquement je caresse
De mes yeux ta bouche framboise,
Alors l'amour et l'amitié
N'est-ce pas la même romance ?
Entre l'amour et l'amitié
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...
Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbelé des frontières,
Nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pote ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors qu'l'amour et l'amitié
Ont la mêm'e gueule d'innocence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...
Entre l'amour et l'amitié,
La pudeur a forgé sa chaîne
A la barbe du Monde entier
Et de ses gros rir'es gras de haine.
Bon an, mal an les deux compagnes
Se dédoublent où bien s'entremêlent
Comme, sur la haute montagne,
Le ciel et la neige éternelle.
Entre l'amour et l'amitié
Se cache un petit bout d'enfance.
Entre l'amour et l'amitié
Il n'y a qu'un lit de différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie !
Publié le 02/11/2009 à 18:33 par ravachol
ps:je m'escuze mes cette chanson et introuvable alors faute de mieux je met la musique de frédéric CHOPIN pour accompagné se magnifique texte!...
La marche funèbre des enfants morts dans l'année
Paroles et musique : Henri Tachan
Elle est plus triste que celle de Frédéric Chopin.
On l'entend pas dans les églises, l'dimanche matin.
Sa voix est lancinante comme celle d'un nouveau-né,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Elle n'est pas mélodieuse, elle n'est pas sérénade.
Elle ne sera jamais classée au Hit Parade.
Personne ne la retient. Elle ne fait pas danser,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
On la joue humblement, sans tambours ni trompettes.
Aux quatorze juillets, elle n'est pas de la fête.
Son cri est inconnu de toutes les armées,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Eh ! Vous les pères lapins aux bruyantes marmailles,
La chair de votre chair n'est que chair à mitraille.
Ecoutez donc cet air quand vous forniquez,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Le temps de mettre bas bêtement, c'est fini.
Les vrais parents sont ceux qu'un petit a choisis,
Un petit qui appelle « Au secours, s'il vous plaît. »
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Messieurs les Présidents, du haut de vos tribunes
Où coulent vos harangues et le sang à la une,
Il me semble qu'en sourdine, c'est vous qui entonnez
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Ô gens de gauche de nulle part, ô, gens de droite,
Adultes charitables, esprits forts et coeurs moites,
Oyez dans votre orchestre cet air désaccordé :
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Elle est plus triste que celle de Frédéric Chopin.
On l'entend pas dans les églises l'dimanche matin.
Sa voix est lancinante comme celle d'un nouveau-né,
La marche funèbre des enfants morts dans l'année.
Publié le 02/11/2009 à 18:11 par ravachol
Telle est la Télé
Paroles et musique: Henri Tachan
L'invention d'un p'tit diable
Humain donc redoutable
Le grand buisson ardent
D'un p'tit dieu décadent
Un câble et puis des chaînes
Qui t'entravent et t'enchaînent
Un gourou une hypnose
Et des éléphants roses...
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Telle est, telle est,
Telle est la Télé...
De chers animateurs
Qui s'invitent à toute heure
Au banquet des grosses têtes
Car c'est eux, les vedettes
Le grand confessional
Où Omo lave plus sale
Et des pseudo-psychiatres
Qui t'endorment et te châtrent
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Quelques marchands-miracle
Qui délivrent l'oracle
De Sainte Météo
Et qui s'prennent pour Zorro
Et des morts à la pelle
Cadavres en ribambelle
Au Journal de vingt heures
Faut qu'on viole, faut qu'ça meure...
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Une drogue bien plus dure
Que n'était la voiture
Une piquouze intense
A haute accoutumance
L'absinthe en vente libre,
Des culs, des cons, des chibres,
La partouze virtuelle
La mort du Père Noël...
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Le coin-cuisine aux "pubs"
Le boudoir bleu des putes
L'anti-chambre du vent
Le "living" du Néant
Le Palais où pullulent
Les princes qui nous enculent
Et les chiottes aussi
De la Démocratie...
Telle est, telle est,
Telle est la Télé
Telle est, telle est,
Telle est la TELE!
Publié le 02/11/2009 à 17:55 par ravachol
Les z'hommes
Paroles et musique: Henri Tachan
Font leur pipi contre les murs,
Quelquefois mêm' sur leurs chaussures,
Pisser debout ça les rassure,
Les z'hommes,
Z'ont leur p'tit jet horizontal,
Leur p'tit syphon, leurs deux baballes,
Peuv' jouer à la bataill' navale,
Les z'hommes,
Z'ont leur p'tit sceptre dans leur culotte,
Leur p'tit périscop' sous la flotte,
Z'ont le bâton ou la carotte,
Les z'hommes,
Et au nom de ce bout d'bidoche
Qui leur pendouille sous la brioche,
Ils font des guerres, ils font des mioches,
Les z'hommes...
Ils se racontent leurs conquêtes,
Leurs péripéties de braguette,
Dans des gros rir' à la buvette,
Les z'hommes,
Ils se racontent leur guéguerre,
Leurs nostalgies de militaires,
Une lalarme à la paupière,
Les z'hommes,
Virilité en bandoulière,
Orgueil roulé en band' moll'tières,
Agressivité en oeillères,
Les z'hommes,
Ils te traiteront de pédé,
De gonzesse et de dégonflé,
A moins qu'tu n'sort' dehors si t'es
Un homme...
Z'aiment les femmes comme des fous,
C'est si pervers et c'est si doux,
"Enfin quoi! c'est pas comm' nous,
Les z'hommes",
Z'aiment les femmes à la folie,
Passives, muett' et jolies
De préférence dans le lit,
Des z'hommes,
Au baby-room ou au boudoir,
A la tortore ou au trottoir,
Z'aiment les femmes sans espoir,
Les z'hommes,
Prostituées ou Pénélopes,
Apprivoisées ou antilopes,
"Toutes les femm' sont des salopes"
Pour les z'hommes...
C'est en quatre vingt treiz', je crois,
Qu'ils ont tué la femme du roi
Et la déclaration des Droits
De l'Homme,
C'est depuis deux mille ans, je pense,
Qu'ils décapitent en silence
Les femmes d'ailleurs et de France,
Les z'hommes,
Z'ont abattu les Thibétaines,
Z'ont fricassé les Africaines,
Z'ont indigné les Indiennes,
Les z'hommes,
Z'ont mis le voile aux Algériennes,
La chasteté aux châtelaines
Et le tablier à Mémène
Les z'hommes...
Excusez-moi, mais ell' me gratte,
Ma pauvre peau de phallocrate,
Dans la région de la prostate
Des z'hommes,
Excusez-moi, mais je me tire,
Sans un regret, sans un soupir,
De votre maffia, votre empire
Des z'hommes,
A chacun sa révolution,
Aurais-je seul'ment des compagnons
Qui partagent l'indignation
D'un homme?
A chacun sa révolution,
Aurais-je seul'ment des compagnons
Qui partagent l'indignation
D'un homme?
Publié le 20/10/2009 à 00:18 par ravachol
LEONARD PELTIER A DIFFUSER thewolf.centerblog.net URGENT Leonard PELTIER,innocent et détenu depuis 30 ans, en danger... Pour la libération immédiate d'un innocent, diabétique et en danger aux USA Leonard Peltier est un militant amérindien Anishinaabe/Lakota, né le 12 septembre 1944, incarcéré depuis 1976 et condamné à deux...
liens du blog:
http://thewolf.centerblog.net/
Publié le 19/10/2009 à 19:51 par ravachol
LA mer - 0 la mère ! - ma soupe originelle
Larmes saleès de ciels devenus océans
Bouillon de culture d'ou sortirent , rampant,
Des étres animés , pour une vie nouvelle,
Regarde tes enfants perdus sur le rivage
Qui souillent tes écumes et tes fonds abyssins
De leurs dèchets solides et de tous leurs purins
Qui épuisent tes flancs pour tracer leur sillage
Et regarde - moi ,seul ,si distant de la foule,
Qui tend les mains vers toi et veux suivre ta houle
Tout comme le guerrier partant au gré des flots
Dans un esquif paré , vers le très long voyage,
Bercé dans tes bras creux par tes vagues sanglots:
Mère , peux tu m'aider à gagner les nuages?
M.G
Publié le 19/10/2009 à 17:51 par ravachol
bon en se momment fais un peu frisquet pour en faire!...(lol)
ravachol
Publié le 19/10/2009 à 17:38 par ravachol
sur la page des blogs il y en a deux qui cause du sujet, c'est t'y pas une perte de temps!..
ps:aller un peu d'humour en image
ravachol
Publié le 17/10/2009 à 23:15 par ravachol
Mourir , oui ce n'est rien si l'on crève d'un seul coup
Comme arbre foudroyé
Mais partir en lambeaux et à tout petits bouts
-"Taille de propreté"-
Pourrir de l'interieur ,s'asphixier lentement
Ce n'est plus une vie!
Grands moralisateurs , il arrive le temps
Ou "morale" s'oublie...
M.G