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Nom du blog :
ravachol
Description du blog :
ce blog contiendra principalement des textes(chansons,poemes)engagés ou pas,et des images diverses
Catégorie :
Blog Art
Date de création :
15.11.2007
Dernière mise à jour :
20.10.2015

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ETRE FEMMES AU FOYER QUEL BONHEUR!.....

Publié le 05/10/2009 à 22:24 par ravachol
ETRE FEMMES AU FOYER QUEL BONHEUR!.....
si!.....si!......lol

SAVOIR COMPRENDRE LES FEMMES(LOL)

Publié le 05/10/2009 à 22:21 par ravachol

REMBALLE TON PAPE(blog)

Publié le 05/10/2009 à 19:07 par ravachol

Bon le week se fini!.....SNIF

Publié le 04/10/2009 à 20:05 par ravachol
Bon le week se fini!.....SNIF
et la semaine commence!....(NO STRESS) bien sur!...

LE RACISME N'EST

Publié le 02/10/2009 à 23:27 par ravachol

DU REICHAUUFFER!.. MR LE LURON

Publié le 02/10/2009 à 23:24 par ravachol
DU REICHAUUFFER!.. MR LE LURON

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encore d'actu cette chanson hélas!...

ravachol

DU STALAG AU GOULAG!....MR LE LURON

Publié le 02/10/2009 à 22:34 par ravachol
DU STALAG AU GOULAG!....MR LE LURON

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Comment gagner 3 sous?!..

Publié le 01/10/2009 à 22:56 par ravachol
Comment gagner 3 sous?!..
fin d'aprem en centre ville QUE vois-je? un classique "hélas"un mec la trentaine (sa pourrai etre moi)assi sur le trottoir avec sa pancarte quelques sous pour manger S.V.P ,2 RUE PLUS LOIN un autre plus vieux (la cinquantaine passer)en compagnie de sa femmes (je présume) eux il éssai de vendre aux passant et passantes un p'tit recueil de poésie, et pour finir le meilleur pour la fin des étudiant qui vendent l'assiette de chantilly 20 centimes pour se faire entarter!...


Je ne parle meme pas des pauvres bougres de tous ages (femmes hommes)qui errent dans la gare jusqu'au potron minet ,nu pieds ,crasseux,a moitier foldingue ou completement camer jusqu'au oreilles ou ramassant les mégots!...voila la réalité !....A QUANT la mendiante sans jambes qui mendie avec sont moignon?!... cela existe déja en italie (année 2002) enfin a quand la COUR DES MIRACLES ?!...

LA COMMUNE- 1871

Publié le 01/10/2009 à 21:24 par ravachol
LA COMMUNE- 1871
(barricade de la place Blanche défendue par les femmes)

Vidéo Youtube

Commune de Paris (1871)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Commune de Paris et Communards (homonymie).
La Commune de Paris désigne une période insurrectionnelle à Paris qui dura deux mois environ, du 18 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai). Cette insurrection contre le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel, établit une organisation proche de l'autogestion pour gérer la ville.

Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Le Creusot, Limoges[1]), des communes furent proclamées à partir du 23 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées. Pour Karl Marx, c'est la première insurrection prolétarienne autonome.


liens wikipedia:http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)














Arthur Rimbaud — Poésies


L’Orgie parisienne
ou Paris se repeuple
L’Orgie parisienne/Édition Vanier 1895



[ 31 ]
L’ORGIE PARISIENNE
OU

PARIS SE REPEUPLE



Ô lâches, la voilà ! dégorgez dans les gares !
Le soleil expia de ses poumons ardents
Les boulevards qu’un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité belle assise à l’occident !



Allez ! on préviendra les reflux d’incendie,
Voilà les quais ! voilà les boulevards ! voilà,
Sur les maisons, l’azur léger qui s’irradie,
Et qu’un soir la rougeur des bombes étoila.



Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L’ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches,
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

[ 32 ]





Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes.
Le cri des maisons d’or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue, ô buveurs désolés,



Buvez. Quand la lumière arrive intense et folle
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n’allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs,



Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l’action des stupides hoquets
Déchirants. Ecoutez, sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !



O cœurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables…
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !



Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d’enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : ô lâches, soyez fous !

[ 33 ]





Parce que vous fouillez le ventre de la Femme
Vous craignez d’elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.



Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu’est-ce que ça peut faire à la pudeur Paris.
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !



Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de Batailles,
Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus !



Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires,
Un peu de la bonté du fauve renouveau,



O cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l’Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

[ 34 ]





Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !



Et ce n’est pas mauvais. Tes vers, tes vers livides
Ne gèneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n’éteignaient l’œil des Cariatides
Où des pleurs d’or astral tombaient des bleus degrés.



Quoique ce soit affreux de te revoir couverte
Ainsi ; quoiqu’on n’ait fait jamais d’une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! »



L’orage t’a sacrée suprême poésie ;
L’immense remuement des forces te secourt ;
Ton œuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au cœur du clairon lourd.



Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des maudits ;
Et ses rayons d’amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront , voilà ! voilà ! bandits !

[ 35 ]





− Société, tout est rétabli : − les orgies
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire aux murailles rougies
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !



Mai 1871.

EXTRAIT DU POEME les etrennes des orphelins(A -RIMBAUD)

Publié le 01/10/2009 à 20:41 par ravachol
EXTRAIT DU POEME les etrennes des orphelins(A -RIMBAUD)
« L'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil

Souffle dans le logis son haleine morose ! […]
Et là, c'est comme un lit sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;


Un nid que doit avoir glacé la bise amère… »












lien wikipédia avec le poeme au complethttp://fr.wikisource.org/wiki/Les_%C3%89trennes_des_orphelins